Peur de l'échec? 5 pépites pour s'en sortir
Qui n’a jamais eu peur de l’échec ? Nous avons tous eu à un moment où un autre la boule au ventre, la gorge serrée, les jambes qui tremblent ou les mains moites. Notre corps exprime la peur et c’est bien normal. Comment appréhender la peur de l’échec ? Quelles sont les astuces pour maîtriser la peur? Existe t’ il de vraies techniques de coaching pour avancer sur cette peur ? Vous trouverez ici le déroulé de mes 5 pépites pour se sortir de la peur de l’échec.
#Première pépite : L’échec fait partie de votre ADN
Dès notre naissance nous sommes confrontés à l’échec qui nous sert de repère afin d’accomplir un objectif. Que ce soit chercher le sein, apprendre à marcher ou à tenir sa cuillère, avez-vous déjà vu un enfant y arriver du premier coup ?
Non bien sûr ! Il lui faut essayer, chercher, tâtonner avant de trouver la bonne technique, le bon mouvement, la bonne prononciation.
On s’extasie devant un bébé qui spontanément tourne la tête avec frénésie à la recherche du sein nourricier. A-t-il à ce moment-là peur de l’échec ? Se demande t’il se que vont penser les autres ?
Avez déjà compté le temps qu’il faut à un enfant pour apprendre à marcher ? Se lève t’il spontanément et part il ? Il lui faut toute une période d’apprentissage. Il commence les démarches vers l’âge de 9 mois et s’envole définitivement vers l’âge de 18 mois (c’est une approximation, chacun ayant son rythme propre).
Pendant ce laps de temps, il essaie, cherche et essaie encore. Il teste, recommence et reteste en vous observant. Il n’a pas peur de l’échec juste parce que pour lui c’est une évidence : il va marcher !
Combien de fois les parents ont-ils reçu du yaourt ou de la purée de carottes dans leurs cheveux lorsque leur enfant apprend à tenir sa cuillère ? Et aujourd’hui nous savons tous tenir parfaitement une cuillère.
Nous sommes nous alors posé la question fatidique : vais-je y arriver ?
Et la suivante dans son sillage : que vont penser les autres si je n’y arrive pas ?
#Deuxième pépite : Aller chercher son enfant intérieur
Vous l’aurez compris, vous savez déjà surmonter la peur de l’échec et tout est déjà en vous.
Lorsque vous sentez le frémissement de la peur poindre à l’horizon, reconnectez-vous à votre enfant intérieur.
Pas de mysticisme ici ! L’enfant intérieur c’est juste vous lorsque vous étiez enfant sans les divers diktats que la société a lourdement poser sur vos épaules.
Souvenez-vous que, vous aussi, vous savez marcher et tenir votre cuillère grâce à la force de l’apprentissage et de la répétition.
La pépite, ici, est de ne pas laisser vos esprit vous emmener sur les pentes assidues des petites phrases auto-assassines comme
Tu es nul !
Tu n’y arriveras jamais !
Qu’est ce qui te fait croire que tu mérites d’y arriver?
Quelle est ta légitimité ici?
Observez vos pensées, et changez-les. Facile à dire ? Et facile à faire. Mais avant d’y arriver, cela suppose d’accepter l’échec et aussi d’accepter le fait que vous avez en vous toutes les capacités pour rebondir et apprendre. Retenez ceci
Mes pensées créent ma réalité.
Plus vite vous reprendrez en mains vos pensées, plus vite vous avancerez sans vous faire mal. La notion ici est la résilience, c’est à dire se relever après chaque échec.*
Faculté à « rebondir », à vaincre des situations traumatiques. La résilience est la capacité pour un individu à faire face à une situation difficile ou génératrice de stress. En psychologie, le concept de résilience ou « l'art de naviguer entre les torrents » est introduit en France par Boris Cyrulnik.
#Troisième pépite : Devenez un apprenti éternel
Apprendre c’est répéter encore et encore jusqu’à atteindre l’objectif visé. Les enseignants vous le diront tous, l’apprentissage passe par la répétition. Tout ce que vous savez et savez faire est forcément passé par l’échec.
Le souci est, que plus vous avez grandi plus vous avez entendu venant des parents, enseignants des petites phrase comme…
Elle est tête en l’air…
Elle n’a rien compris à cet exercice de math, je ne sais pas si elle va y arriver (et vous avez enregistré : elle est nulle en math)
Toutes ces phrases répétées consciemment ou pas, ont été enregistrer sous forme de croyances limitantes et ensuite…vous n’avez plus osé, puis est arrivée la peur de l’échec.
Reprenez chacune de ces phrase devenues croyances limitantes et transformer les en croyance positives comme :
En apprenant à me concentrer, je peux arriver à tout faire
Je suis capable de me débrouiller en math si je m’en donne les moyens
Puis passez à l’action !
Vous avez du mal avec les chiffres ?
Savez-vous identifier d’où vient cette croyance limitantes ? Quelle mauvaise expérience a enraciné cela ?
Que pouvez faire pour appréhender cette peur de l’échec face aux chiffres ? Apprentissage seul ou encours particulier…
#Quatrième pépite : Exercice PNL, le modèle TOTE
La PNL propose un modèle simple pour expliquer le fonctionnement des stratégies appelé le modèle TOTE, qui signifie Test, Operate , Test, Exit. Ce modèle suggère que lorsque vous savez que vous êtes face à une peur de l’échec, vous exécutez des stratégies jusqu'à ce que vous atteigniez votre objectif. Plus précisément:
- Vous vérifiez (Test) pour voir si une stratégie fonctionne.
- Si la stratégie fonctionne, vous passez à la stratégie suivante (Exit).
- Si la stratégie ne fonctionne pas, vous affinez votre comportement (Operate) jusqu'à ce que votre test montre que vous avez atteint l'objectif.
- Vous continuez à parcourir le modèle jusqu'à ce que chaque objectif soit atteint, et vous sortez (Exit)
Voilà donc le schéma de l’apprentissage résolu !
#Cinquième pépite : Les questions de coaching nourrissantes
Les questions à se poser sont essentielles afin de pourvoir avancer sur la peur de l’échec. Définissez l’objectif qui vous fait peur.
Sur une échelle de 1 à 10 pouvez-vous évaluer votre appréhension ?
Quelle est la liste de vos qualités et de vos expériences réussies du passé, en rapport avec cet objectif, sur lesquelles vous pouvez vous appuyer, pour augmenter votre confiance ?
Y a-t-il dans le monde des personnes ayant eu cette peur et qui ont réussi à passer au-dessus ?
Qui sont-ils ?
Comment ont-ils fait ?
Quelles ressources ont-ils mises en place pour y arriver ?
Quelles sont vos ressources actuelles et les compétences que vous avez besoin d’acquérir pour atteindre cet objectif et surpasser votre peur de l’échec ?
Quelle est l’intensité de votre motivation ?
Est –elle suffisante pour mettre en place les actions qui vous permettront de passer au-delà de votre zone de confort ?
Mettez-moi en commentaires, quelles actions vous souhaitez mettre en place pour avance sur votre peur de l’échec. Peut-être avec un regard extérieur, puis je vous apporter mes lumières ?
*NDA : je suis toujours surprise de constater l’état d’esprit français concernant les entreprises et notamment les réactions des banquiers lors d’une demande de prêt d’un entrepreneur ayant vécu une faillite :
« Vous avez fait faillite une fois donc on ne peut vous prêter, désolé « (sous-entendu « tu es nul, tu n’y arriveras jamais !)
Tandis qu’aux Etats Unis, il faut que vous ayez subi 3 faillites afin d’obtenir un prêt car l’état d’esprit est s
« Ok, il s’est planté 3 fois, il a appris, maintenant on peut lui prêter de l’argent, car il sait ce qu’il fait .
Positivement
Sylvie Bulot
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